samedi 8 septembre 2007

MÈRES AIMANTES, EN SOMME

" Quatre mois avec sursis pour une femme ayant agressé une institutrice.

Une femme de 25 ans a été condamnée jeudi par le tribunal correctionnel d'Amiens à 4 mois de prison avec sursis pour avoir agressé en avril une enseignante dans une école de la ville.
Le procureur avait requis cinq mois de prison à son encontre.
La prévenue, qui répondait de violences volontaires aggravées, devra suivre un stage de citoyenneté.
Le 12 avril, cette jeune femme avait violenté l'institutrice alors que celle-ci était en vive discussion avec le père d'un enfant qui avait fugué d'une rencontre sportive.
Selon l'enseignante, qui a 32 ans de carrière, elle venait de dire au père que son fils était "dur". L'homme, énervé, lui avait répondu: "Tout ça c'est de la faute des profs". Il avait également accusé l'institutrice, comme lui d'origine maghrébine, d'être du "mauvais côté".
Assistant à la scène depuis une voiture, la prévenue, aussi d'origine maghrébine, en était alors sortie. D'après l'enseignante, elle l'aurait agressée, l'aurait fait tomber, lui aurait arracher une poignée de cheveux et donné des coups.
L'institutrice s'était vu accorder six jours d'ITT (incapacité totale de travail), mais était restée en arrêt maladie environ deux mois.
A l'audience, la prévenue, amie du père, a affirmé qu'elle était venue pour calmer le jeu et que c'était l'enseignante qui l'avait agressée. La jeune femme a finalement présenté ses excuses.


La veille, également à Amiens, une mère de famille, déjà condamnée pour des faits de violences avec arme, a écopé de 4 mois de prison ferme pour des violences commises, en janvier, sur deux instituteurs. "
(Dépêches de l'Education sur le site "VousNousIls.fr"du 7 septembre 2007)

Vous avez bien lu : deux jours de suite, à Amiens, deux femmes ont été condamnées à 4 mois de prison (une des deux à 4 mois fermes pour cause de récidive) pour avoir agressé des enseignants. Feront-elles école ?
Pourtant, nos maîtresses nous avaient appris jadis la "trève d'Amiens". Mais c'était il y a longtemps, avec des mères d'alors.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Se comporter en maîtresse femme (ce n'est pas peu dire dans les cas cités), c'est peut-être aussi aller du "mauvais côté" ?

On pourrait en tout cas en profiter, en plus d'aimer ses propres enfants, pour les éduquer avec des valeurs de respect de l'autre.
Et ainsi transformer le mal en bien.