lundi 3 décembre 2007

ILS TOURNAIENT AUTOUR DU POT

" CREUSE. Les restes du cadavre cachés dans des pots. "
Exceptionnellement, je vais résumer une grande partie de ce très long article :

Pascal (47 ans) et son amie Séverine (26 ans), tous deux sans emploi, accueillent au début de 2003, chez eux à Arrènes (Creuse), Madeleine, 56 ans, mère handicapée de Séverine. Rapidement, ils la battent à mort, à coups de poing, de coude et de pied.
Les autres enfants s'inquiètent, mais ce n'est qu'en décembre 2006 que la préfecture est saisie pour recherche dans l'intérêt des familles. Un an plus tard on est en mesure de tracer le parcours du cadavre, je cite :
" Féru d'art martial, le couple s'acharne sur Madeleine . "Elle a subi de très sévères violences, des coups de pied, de poing et même de coude" selon le procureur. Tant et si bien que la victime succombe le 8 mars 2004, dans les toilettes de la demeure, selon l'aveu de ses propres tortionnaires.
S'ensuit une effroyable tentative afin de cacher le cadavre dans le but avoué d'utiliser sa carte bancaire et de profiter de sa pension d'invalidité. La dame était en effet inscrite à la Cotorep, avec un taux de 80% d'invalidité. Le couple entame donc "toute une série de manipulations pour faire disparaître le cadavre", ainsi que le précise encore le procureur.
Selon les premiers éléments de l'enquête, ils commencent par congeler le corps. Ils décident ensuite de l'enterrer dans la cave de l'habitation, en le recouvrant de chaux.
Pensant sans doute que cela n'est pas encore suffisant pour faire disparaître toutes les traces du meurtre, ils le déterrent. Dans le garage, ils vont le recouvrir d'acide de batterie. Ils placent ensuite cette "réduction gélatineuse" dans une sorte de grande lessiveuse en métal qu'ils scellent avec du ciment et qu'ils stockent dans leur grenier.
Visiblement insatisfaits, ils rouvrent quelques jours plus tard la lessiveuse, récupèrent les restes de la victime, les recouvrent de goudron liquide et remplissent deux gros pots de peinture qu'ils ferment hermétiquement. Enfin, ils stockent les pots une nouvelle fois dans le grenier. Le couple n'en reste pas là pour autant. Il décide en effet de placer les pots dans un box de garage, loué dans l'Allier, à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Finalement, ils placeront les pots... en Creuse. Dans la nouvelle maison qu'ils louent désormais à Saint-Hilaire, sur la commune de Saint-Priest-la-Plaine, depuis fin octobre-début novembre de cette année. " (extrait de "La Montagne" du 3 décembre 2007) (photo : reposer dans du satin... Et "ça teint", ça c'est de la peinture !)

Et apparemment plus pour longtemps puisqu'ils sont en prison !
Ouf ! Quel scénario ! Landru avait fait bien plus simple. Cela sent l'amateurisme, vous ne trouvez-pas ? Surtout pour un homme qui ne pouvait pas voir sa "belle-mère" en peinture !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans les "Pensées" de Pascal (Blaise), on peut y lire que " La tyrannie est de vouloir avoir par une voie ce qu'on ne peut avoir que par une autre." Pascal, le gendre, il ne pensait visiblement pas pareil.

Anonyme a dit…

Landru est une bonne référence. C'est étonnant qu'ils n'aient pas pensé au four pour une Madeleine ....
La prochaine fois que j'irai acheter des peintures Bio, je lirai attentivement la composition.
Quel monde, vous imaginez 101325 Pascal de cette espèce réunis, quelle atmosphère !