" Une artiste très dispersée.
CINCINNATI - Les amis de Patricia Renick, morte en mai à l'âge de 75 ans, ont reçu de drôles d'enveloppes pour Noël : elles contenaient des cendres de la sculptrice, à disperser où ils le jugeraient bon.
L'artiste a ainsi voyagé post-mortem dans le monde entier: ses cendres ont été dispersées aux quatre coins, d'une cour du musée Nelson-Atkins de Kansas City (Missouri), au flanc d'une montagne du Tibet où flottent au vent les tissus de prière.
L'idée en était venue à sa compagne Laura Chapman, en se souvenant d'une conversation qu'elle avait eue avec Patricia Renick sur les traditions funéraires, l'art et les hommages rendus aux défunts. " (dépêche AP lue dans "fr.news.yahoo.com" du 28 décembre 2007) (photo d'un cendrier sculpté, aux formes féminines, heureux mariage et le seul possible ici)
Incinéré, son corps n'aura pas fait un pli. Mais plusieurs. Quittant une enveloppe pour toute une levée (de corps).
Lourde tâche pour Laura en effet, malgré une douleur cuisante, et partagée. L'élue de son coeur est sortie des urnes...
Mais parlons du choix des destinataires : au Tibet, on penserait plutôt à monter qu'à des cendres. Et puis, connaissant les moeurs de la dame, on se songerait pas bien sûr à un bel âtre. Un musée, d'accord. Un théâtre ? Au foyer. Bon vent quand même !
Bon, comme elle l'a recommandé : sans qu'on m'enterre !
vendredi 28 décembre 2007
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2 commentaires:
Laura a dû se fendre d'un coup de ash
En France, avec le risque de grève, le courrier Poste-mortem de Patricia serait restée lettre morte.
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