" PATRICE ALÈGRE DISTILLAIT DE L'ALCOOL EN PRISON.Le tueur en série toulousain, qui purge une peine de réclusion à perpétuité à la centrale de Moulin-Yzeure, a été condamné par la commission de discipline pour avoir... distillé de l'alcool en prison. Il avait déjà eu à répondre devant cette même commission de détention d'alcool dans sa cellule. "("La Montagne" du 24 avril 2009) (illustration : vue de sa cellule avant qu'il n'y ait une fuite)C'est quoi ce pastis ? Alègre galère ? Alambiquée comme excuse. Et en récidivre, avec ça !
Il est vrai que les meurtres ne vont que jusqu'au second degré. Alors qu'avec ce bouillon d'Yzeure, on peut aussi tuer le temps tout son saoul. En grande série.
Dommage pour lui, il comptait certainement obtenir de très vieux millésimes.
L'alcool tue mais le tueur alcoolise ! Dans sa cellule (de dégrisement ?), le toulousain purge sa peine à vie et se murge sans peine à l'eau de vie. Après avoir sifflé le ballon, il a soufflé dans le ballon et restera...au ballon : un buveur en série, disent-ils.
Vous connaissez peut-être Félix Fénéon (1861-1944). Ce critique d'art inventa un genre : la brève, le fragment à travers un ouvrage qui fait date : " Nouvelles en trois lignes ", brèves chargées d'humour et de férocité. Je voudrais ici rafraichir le genre par des dépêches d'actualité, histoire de montrer que le monde ne change pas, que l'absurde ou le drôle côtoient avec toujours plus d'invention les drames les plus sordides. C'est cette histoire de charcutier, la première brève de ce blog, qui m'a décidé, à cause de son humour noir comme du sang séché. Certains détails, par leur nature mais surtout par leur accumulation, rendent beaucoup de ces tristes nouvelles encore plus jubilatoires. Vos commentaires sont les bienvenus. Qui peuvent facilement devenir aussi des contributions !
En attendant, vous pouvez commencer à lire ces "nouvelles en trois lignes". Bande de Fénéons...
Quelques notes
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3 commentaires:
L'alcool tue mais le tueur alcoolise ! Dans sa cellule (de dégrisement ?), le toulousain purge sa peine à vie et se murge sans peine à l'eau de vie. Après avoir sifflé le ballon, il a soufflé dans le ballon et restera...au ballon : un buveur en série, disent-ils.
"Ce qu'on ne vous dit pas":
Ne s'agissait-il pas de bière de type "lambic", à fermentation spontanée, telle que la mort subite ?
"Assez ou trop ?":
"Bon sang ! encore une p'tite goutte .... de cet azéotrope" disent-ils, ses voisins de cellule.
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