lundi 30 juin 2008

DESTROY EN CHAMBRE

"Vigiles pour VIP invités à tout casser. MONCEAU.

Des centaines de VIP" ont été invités à "détruire" le Royal Monceau avant sa fermeture. L'hôtel de luxe, racheté il y a un an par le jeune homme d'affaire Alexandre Allard, fêtait jeudi soir sa fermeture avec la "demolition party" préalable à quinze mois de travaux menés par le designer français Philippe Starck. 1.200 privilégiés étaient invités à casser certaines chambres, encadrés par des vigiles au casque de chantier orange. " ("La Montagne" du 30 juin 2008) (illustration : manif devant le happening destroy de l'Avenue Monceau.)

Avant le coup de barre ! Sehr Starck !
La "demolition party", voici donc une occasion pour les People de jouer les casseurs, assis sur un Monceau de débris, bien parisien(s) même s'ils affectent l'anglophonie. Peut-être aussi une façon pour le jeune Allard de remplir sa cassette? Pour ne pas finir dans la ruine ?
Snob n'est-il pas l'inverse de bons ?

Enfin, sans autre commentaire, je reprends un article de ce même 30 juin dans "La Montagne":

" 309 logements en poussière. Démolition d'une barre. La barre Fougère, un édifice de 309 logements sur 15 étages datant de 1968, a été démoli hier à Meaux, sous les yeux de la secrétaire d'État à la politique de la ville, Fadela Amara. Après le décompte donné par le député -maire UMP Jean-François Coppé, il ne restait plus qu'un tas de poussière et de gravas. "

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Casse-noisettes":
Tchaikovsky n'avait pas imaginé, qu'un jour, des nantis inviteraient des VIP à casser leurs noisettes !
Après ces actes festifs, sûr que d'autres leur donneront du balai.

Anonyme a dit…

"Ecoeurant, un bris des glaces !" ont dû penser, de ces VIP, les SDF laissés sur le carreau, le regard vitreux.

Anonyme a dit…

"Allard amasse":
Sûr que le rachat du Royal Bastille (un "modeste" deux étoiles) aurait moins pesé sur les finances du nouveau propriétaire !
Pas de panique, ça ira, ça ira pour lui !
Notre designer national (PS)n'aurait d'ailleurs pas baissé culotte pour une telle prise, aussi révolutionnaire et populaire fut elle.