Le cadavre d'une Croate, que ses voisins et les autorités locales considéraient comme disparue, a été retrouvé dans son appartement au centre de Zagreb où elle était décédée il y a environ 35 ans. " ("La Montagne" du 16 mai 2008) (Illustration : une autre "momie de Zagreb". Texte en note** et illustration issus de http://www.lilela.net/tagegories/italie/)
Le facteur a du souvent tomber sur un os : comment expliquer ce manque d'intérêt ? De quoi être acerbe contre les autorités croates.
Quelques détails : les voisins la croyaient partie en Macédoine, alors qu'elle était elle-même un légume. Elle appartenait à une secte, disaient-ils, mais on la trouve livrée aux insectes.
Remarquez que je ne vous ai pas fait ça en vers. J'aurais pu !
** Note sur l'illustration, en soi bien aussi insolite :
Vers le milieu du XIXe siècle, Mihajlo Barić, un sous-officier croate appartenant à la Chancellerie royale hongroise, s’embarqua pour un voyage à travers le monde, et notamment en Égypte. À Alexandrie, il acquit un sarcophage contenant une femme momifiée. Jusqu’à sa propre mort, Barić exposa chez lui son étrange souvenir d’expédition. Quand ce fut son tour de passer dans l’autre monde, son frère — un prêtre de Slavonie — hérita de l’étrange paquet. Comme il ne s’intéressait pas le moins du monde à l’objet, il le légua à l’Institut d’État de Croatie, Slavonie et Dalmatie de Zagreb, lequel deviendrait par la suite le Musée archéologique de Zagreb.
On crut tout d’abord qu’il s’agissait là d’une momie égyptienne, mais en 1891, un certain Jacob Krall, spécialiste du copte, comprit en l’examinant que ce n’était pas le cas. Le texte dans lequel elle était enveloppée était rédigé en étrusque, langue parlée en Italie centrale jusqu’aux environs du IIe siècle après J.-C. La signification de ce codex de 1200 mots sur 230 lignes n’est pas claire, car il ne nous reste pas assez de sources de cette langue pour pouvoir en comprendre le sens ; en effet, le Liber linteus Zagrabiensis qui enveloppait la momie est le plus grand fragment étrusque jamais retrouvé.
Ironie de l’histoire : c’est cette utilisation quelque peu étrange d’un livre qui aura permis d’en assurer la pérennité. Aujourd’hui déposé au Musée archéologique de Zagreb, son contenu n’attend que d’être élucidé.
On crut tout d’abord qu’il s’agissait là d’une momie égyptienne, mais en 1891, un certain Jacob Krall, spécialiste du copte, comprit en l’examinant que ce n’était pas le cas. Le texte dans lequel elle était enveloppée était rédigé en étrusque, langue parlée en Italie centrale jusqu’aux environs du IIe siècle après J.-C. La signification de ce codex de 1200 mots sur 230 lignes n’est pas claire, car il ne nous reste pas assez de sources de cette langue pour pouvoir en comprendre le sens ; en effet, le Liber linteus Zagrabiensis qui enveloppait la momie est le plus grand fragment étrusque jamais retrouvé.
Ironie de l’histoire : c’est cette utilisation quelque peu étrange d’un livre qui aura permis d’en assurer la pérennité. Aujourd’hui déposé au Musée archéologique de Zagreb, son contenu n’attend que d’être élucidé.
1 commentaire:
"La voisine y est":
Rien ne se perd, rien de secret, tout se transporte, tout en camion ...
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