L'assureur américain AIG, sauvé de la faillite à coups de milliards par le gouvernement des USA, va verser cette année 450 millions de primes aux responsables de ses activités financières, ceux-là même qui furent à l'origine de ses pertes historiques de 99,3 milliards de dollars l'an dernier. Cette nouvelle suscitait, hier, la fureur des responsables économiques de l'équipe Obama, mais aussi de l'opposition. " ("La Montagne" du 16 mars 2009) (illustration : après les traders (voir photo), Washington s'arrache les cheveux et devient vert)
On sent que le journaliste se lâche. Il semble en effet que ce ne soit "que" 165 millions de dollars ! Je vous assure ! Mais il me semble confondre le "paradoxe" avec le "hold-up". A main désarmante !
L'assurance étant faite pour se couvrir, ils se sont donc couverts de dettes. Et ont choisi ensuite de tirer la couverture à eux. Comme ça, si on a chaud aux fesses on n'a pas froid aux yeux !
Mais ils ont failli...! S'en tirer (des chèques). Ils étaient à deux doigts d'appeler Obama "mon gros trésor" après avoir une première fois embrassé la présidence sur le Bush !
On fera, en effet, remarquer aux distraits que c'est déjà au sein de cette même entreprise qu'à l'automne dernier, au plus fort de la crise, juste après avoir ponctionné 85 milliards au cher Trésor George W., ces mêmes dirigeants et leurs invités courtiers et agents généraux d'assurances de la firme avaient "claqué" 440.000 dollars en une semaine dans un centre de thalasso pour une petite rencontre amicale et festive. Juste avant d'obtenir, plus difficilement il est vrai (la passion s'émousse), 40 milliards supplémentaires (lu dans "Le Post" du 11 octobre 2008).
Je n'ai qu'un mot, le même que le leur : "bouffons !". Leur compte est bon, enfin espérons-le, afin que subsiste un brin de moralité dans le marigot sans repère de la finance. Jetons-les à la rue et poursuivons-les de nos hurlements jusqu'à ce que leur seule pensée soit de trouver enfin le repos, assis mais lessivés sur un banc quiet. Dans un asile.
3 commentaires:
"Bouffons et torchons !":
Moi, je leur donnerais bien une partie de la prime, avec obligation de la consommer d'un seul coup .... par voie naturelle, avec le choix de la voie d'entrée, en direct télévisé et sans boire puisqu'il s'agirait d'argent liquide !
One shot comme ils disent.
"Une démarche mal assurée":
Suite au traitement suggéré précédemment : Aïe ! j'ai .... quelque chose dans le c.. qui m'empêche de marcher.
Que voulez-vous, la descente d'un billet vert est plus douloureuse, pour un Américain, que celle d'un autre billet d'où qu'il soit !
"Au pays des Dalton":
L'équipe d'Obama est rouge de colère. Les "primés" (en attendant de se sentir "opprimés") font grise mine. Les responsables d'AIG sont verts de peur. On a failli n'y voir que du bleu, mais noir c'est noir.
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