Un éleveur de la Sarthe, condamné en première instance à retirer ses ânes d'une prairie en raison de troubles auditifs et olfactifs causés à ses voisins, s'est présenté hier avec cinq équidés, lui-même coiffé d'un bonnet d'âne, devant la cour d'appel d'Angers. " ("La Montagne" du 18 mars 2009) (illustration : on ne sait pas ce que celui-ci a mangé, mais il brait fort et projette une haleine mortelle : vous pouvez en juger, vous aussi !)
Voilà de braves Aliborons qui, mangeant du foin, se croient obligés d'en faire. Pas bête, hein ? On médit des ânes, mais ne sont-ils pas les premiers à souffrir de leurs oreilles ? Quant à l'odeur, si je puis me permettre, lorsqu'on brait dans le pré, on fait aussi beau dans le pot.
Certes le prévenu est un âne doublé d'une tête de mule, mais la cour, hein, est-ce qu'on a le droit de l'envoyer paitre ? Attention, d'Angers en plus !
2 commentaires:
"Ane à chronique":
C'est presque une histoire d'un autre temps. Celui où les pollutions de toutes sortes étaient "naturelles". De quoi se plaint-on ? Aujourd'hui, on a les aéroports et les gaz d'échappement des automobiles.
Autres temps, autres moeurs mais autant d'emm.... Avant on était Rouge de ire, maintenant on est Vert de rage.
"Allez, Hi-Han !":
L'éleveur n'a rien compris aux conseils de son avocat : "allez-y en tenue de circonstance" lui avait-il dit.
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