mardi 24 mars 2009

C'EST POUR DES PASSE-DROITS ?

" TRAVAILLEURS DU SEXE. Marche des fiertés. Le Collectif Droits et prostitution a organisé, hier, une Marche des fiertés des travailleurs du sexe sur la place Pigalle, à Paris, dans le but d'interpeller le pouvoir politique au lendemain de la création du premier syndicat du Travail sexuel (Strass). " ("La Montagne" du 22 mars 2009) (illustration : on sent malgré tout une certaine effervescence dans le monde du sexe tarifé) Protestation dans la prostitution. On sent le ou la journaliste sceptique : les mots "prostitution" ou "sexuel" n'ont pas ici tous les droits, en tout cas pas le droit à la majuscule (et oui, "cul" va se mettre là aussi, je veux dire dans le mot majuscule). Il est vrai que c'est d'ordinaire un milieu assez consensuel et qui entretient d'excellents rapports avec le public Les marcheuses et leurs paires ont bien sûr défilé sur le trottoir. Elles étaient 22 selon la police, 69 selon les organisations professionnelles. Mais si les souteneurs ne manquaient pas, de nombreux membres ont du être écartés. Ce qui a foutu un peu le b...l dans la rue. Le risque est fort que cette bande organisée capote, car on y dispose de peu de moyens, sous toutes leurs formes : le travail sexuel (le turbin) ne tolère pas le droit de grève. Imagine-t-on une trève sur le gars ? Malgré tout, voilà un syndicat qui pourra racoler sans vergogne pour attirer des membres. Le "Strass" descend dans la rue (cela fait sourire les Allemands) et interpelle ; mais pourquoi faire ? Nos hommes politiques sont impuissants !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Il me semble reconnaître l'image. N'est-ce pas la Mère Denis, une Sainte qui est redescendue dans sa rue ?

Anonyme a dit…

"Pas de stress en dansant avec Loulou":
Après les valses de Strauss, les marches de Strass. Il n'y a pas de quoi être fier !

Patriste a dit…

Le syndicat va permettre de contrôler l'épris qui monte, surtout à la pompe. Le gouvernement s'permet tout : après coup, ça fait des Strass.