Une quadragénaire britannique de Newcastle a perdu son appel en justice contre une ordonnance l'exhortant à maintenir à un volume tolérable le niveau sonore de ses ébats amoureux, sous peine d'amende. " ("La Montagne" du 12 novembre 2009) (Illustration : un concerto de brames pour biche et ciel de lit)
Prose extraordinaire (je parle du texte) ! Voilà un bruit qu'on ne peut que couvrir, venant presque certainement d'un bel organe.
Qu'elle ne crie donc plus comme ça à gorge déployée ! D'ailleurs son appel en justice n'a même pas été entendu (on espère qu'elle ne va pas trop râler). En voilà des entrées en fanfare !
Récital polyfaunique, amoroso con fuoco ou simple parade nuptiale ? Oh my dear !
3 commentaires:
"Sous peine d'amant":
Au fait, cette quadragénaire britannique ne serait-elle pas un officier de sa très gracieuse Majesté ?
Dans ce cas, c'est son ordonnance (*) qui ne voulait pas se faire chambrer par les autres !
(*) Ordonnance: Militaire mis à la disposition d'un officier pour son service personnel
"Rutilement":
A la lecture de l'accusation, piquée au vif, le rouge aux joues, que répondit la bête en rut?
"Il ment !"
"Mieux vaut en raire !":
L'espèce humaine serait-elle en mutation ? A Newcastle, raire devient-il le propre de la femme ?
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