samedi 25 octobre 2008

FAUX EN ÉCRITURE

" ERREUR. D'écriture. En raison d'une erreur d'écriture, la cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté d'un violeur récidiviste présumé. Toutefois, le juge d'instruction de Créteil l'a placé sous contrôle judiciaire. " ("La Montagne" du 24 octobre 2008) (illustration : le français tel qu'on le perle) On a toujours dit aux enfants que les fautes d'orthographe sont néfastes pour leur avenir. Cela se confirme. Et logiquement ici, on est finalement corrigé par un juge d'instruction. Le côté procédurier qui rend cette affaire grotesque me transporte : on sait qu'il y a une erreur, mais une puissance supérieure, un main implacable nous interdit de la corriger. Il y a des greffes qui ne réussissent pas...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Erreur d'Epicure":
S'il s'agit de viols périodiques, quoi de plus naturel que de faire appel à un contrôle jubilaire ? Cela permettra d'ailleurs d'accorder une indulgence plénière .... à ce drôle de pèle reins.

Patriste a dit…

Le violeur de jupons peut se rejouir, l'homme en robe est impuissant. Les victimes ont beau hurler, ce qui sauve l'accusé précisément, c'est l'écrit.