dimanche 6 juillet 2008

UN COMMERÇANT QUI FAIT L'OEUF


" "MAISON POULAGA" devant la police. CANNES. La rôtisserie s'appelle "Maison Poulaga". Elle est située en face du commissariat. Avec sa devanture bleu vif barrée de l'inscription "rôtisserie nationale" coordonnée à la tenue du personnel portant des casquettes marquées "poulet". Dans cette petite entreprise familiale ne manquent ni la caisse surmontée de barreaux, ni le "panier à salade" au menu, ni le drapeau bleu, blanc, rouge au-dessus du comptoir. Ici le client est accueilli au téléphone par un joyeux "Allô mon poulet". En face, certains rient, d'autres parlent de provocation. " ("La Montagne" du 2 juillet 2008) (Illustration : Canne qui brûle pour un poulet rôti)

Encore les forces du désordre en action. Là aussi, ça sent un peu le soufre : ça cocotte, même ! Poussin peu, non ?
Déjà, des poulets en représentation à Cannes, c'est le festival. Des représentants de l'oie pour plus de sûreté ? En tout cas, ils méritent la palme.
Est-ce que le commis sert aussi ? Y-a-t-il du perdreau au menu, aux aubergines ? A mon avis, ils ont plutôt intérêt à être en règle : on finira bien par lui clouer le bec, à ce maître coq avec toute sa brigade. Le rôtisseur serait cuit, ce qui serait bon pour la Santé.
A moins qu'il ne soit pris en flagrant délice. Alors les poulets se taperaient sur les cuisses !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Certes, la famille ne saurait être traitée de poule mouillée ! Mais elle risque d'y laisser quelques plumes si jamais on l'invitait à se mettre à table.

Anonyme a dit…

On a déjà vu un poissonnier vendant du merlan devant un salon de coiffure et des péripatéticiennes devant la caserne des pompiers .... mais là on grimpe d'un barreau !