lundi 7 janvier 2008

CE SIÈCLE AVAIT DEUX ANS

" La nouvelle vie à 102 ans. Un Britannique centenaire est parti avec sa femme en Nouvelle-Zélande chercher une nouvelle vie et "se balader un peu".

"Je ne veux pas regretter, à 105 ans, de ne pas avoir déménagé pour les antipodes à 102 ans". Un Britannique de 102 ans et sa femme, qui en compte à peine 87, ont embarqué samedi à Southampton sur un bateau qui les conduira en Nouvelle-Zélande où ils ont décidé de chercher, lui l'aventure et elle, son pays natal, a rapporté la BBC-télévision. Eric King-Turner et sa femme néo-zélandaise Doris ont quitté leur village du Hampshire dans le sud de l'Angleterre, pour la ville de Nelson, sur l'Ile du Sud, la plus grande des deux îles de l'archipel.
"J'aimerais me balader un peu. Je me suis dit qu'il pourrait être intéressant de déménager en Nouvelle-Zélande", a déclaré Eric King-Turner, dentiste retraité, toujours bon pied, bon oeil, qui avait servi dans la marine pendant la Seconde guerre mondiale. "Ma femme avait un peu la nostalgie de son pays d'origine", a-t-il expliqué. "Je vis au jour le jour. Je ne peux pas dresser de plans sérieux au delà du lendemain, car à mon âge, à 102 ans, on se couche le soir et on ne se lève pas le matin. J'y suis résigné, mais je n'ai fait aucun préparatif pour mourir", a plaisanté le centenaire.
Les King-Turner se sont mariés il y a 13 ans, après avoir perdu leurs conjoints respectifs. Ils portent le même nom de famille et se sont rencontrés lorsqu'un groupe de King-Turner néo-zélandais était venu en Grande-Bretagne pour chercher leurs racines. " (dépêche d'après agence lue sur "lci.fr" du 5 janvier 2008) (Image du dernier plan de la dernière séquence du "Dernier des Immobiles", film de Nicola Sornaga, 2003)

Quel est donc le mobile ?
À cet âge-là, on déménage toujours un peu. D'ailleurs, on n'y épouse pas une fille bien plus jeune que soi pour le plaisir : on ne vit pas au jour le jour, on vit à la nuit la nuit. À mon avis, c'est une aventure qui va tourner court.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Des racines et "des ailes en des" rives lointaines, de quoi vous donner de nouveaux zèles ....

Anonyme a dit…

Le mobile ? L'Histoire est cyclique.
Si le bellâtre s'avisait de baisser pavillon devant Nelson, cela rappellerait le défaite de Trafalzar ...

Anonyme a dit…

Le dentiste centenaire, à la recherche de ses racines, a fini par retrouvé l'aidant. De là à croquer la vie à pleines dents...

Anonyme a dit…
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